
Dernière minute: L’entraîneur de Brest, Éric Roy, retire le brassard de capitaine à Brendan Chardonnet
Dans un retournement de situation stupéfiant, l’entraîneur principal du Stade Brestois 29, Éric Roy, a retiré le brassard de capitaine au défenseur Brendan Chardonnet, une décision confirmée le 6 mars 2025. Cette annonce a provoqué une onde de choc parmi les supporters brestois, alors que Chardonnet, un talent local de 30 ans, incarne l’ascension du club depuis la Ligue 2 jusqu’aux prétendants à la Ligue des champions. Avec Brest qui réalise une saison 2024-2025 exceptionnelle – actuellement en lice pour une place dans le top quatre de la Ligue 1 – cette décision audacieuse de Roy suscite un débat intense sur son timing et ses répercussions.
Chardonnet, qui porte le brassard depuis 2021, a été une figure quasi omniprésente, titularisé dans les 24 matchs de Ligue 1 cette saison. Ses statistiques défensives – une moyenne de 2,5 dégagements et 1 interception par match – soulignent sa fiabilité, tandis que son parcours, de l’académie du club à son cœur, en a fait un favori des fans. Pourtant, des rapports suggèrent que Roy a agi en raison d’un fossé croissant entre le leadership de Chardonnet et la vision de l’entraîneur. Des sources internes évoquent un échange houleux après une défaite 3-2 en championnat face au PSG fin février, où Roy a remis en question la résilience de l’équipe, laissant entendre un mécontentement envers l’influence de Chardonnet dans le vestiaire.
Les spéculations vont bon train : Pierre Lees-Melou, le milieu de terrain dynamique auteur de 5 buts et doté d’une présence imposante, pourrait hériter du brassard. Roy s’est appuyé sur l’expérience et le leadership vocal de Lees-Melou cette saison, notamment lors d’une victoire 2-1 en Ligue des champions contre le Sparta Prague. Ce changement pourrait signaler l’intention de Roy de recalibrer l’état d’esprit de l’équipe alors qu’elle jongle avec les exigences nationales et européennes. Cependant, cette décision risque de déstabiliser un groupe soudé, surtout avec un match crucial contre Nice qui se profile le 9 mars.
Les réactions des fans sur les réseaux sociaux oscillent entre indignation – « Chardonnet est notre âme, c’est une honte » – et un soutien prudent envers la détermination implacable de Roy, qui a déjoué les sceptiques tout au long de la saison. Chardonnet, quant à lui, reste silencieux, laissant les observateurs se demander s’il transformera cet affront en performances ou si cela marque le début d’une fracture. Alors que Brest navigue en eaux inconnues, le pari de Roy pourrait soit consolider son héritage en tant que génie tactique, soit se retourner spectaculairement contre lui, mettant à l’épreuve l’unité du club à un moment décisif.